J’allaite – que manger pour éviter les coliques du bébé ?

Dernière mise à jour: 20.04.24

 

Après l’accouchement, la nutrition du bébé constitue une occupation essentielle. Si vous avez opté pour l’allaitement, votre régime alimentaire pourrait éventuellement nécessiter une petite rectification, en fonction de vos habitudes. Toutefois, cette procédure peut également ne pas avoir lieu. Voici comment savoir si ce que vous mangez convient au bébé.

 

Alimentation et coliques du nourrisson : ce qu’il faut savoir

Lorsque le bébé vient au monde, certaines parties de son anatomie ne sont pas encore arrivées au terme de leur formation. L’exemple le plus visible et le plus connu concerne la fontanelle, qui ne se refermera qu’après quelque temps, au cours de la croissance. Il en va de même pour certains organes, notamment le système digestif, qui selon les médecins, seraient l’explication la plus plausible aux coliques du bébé. Quoi qu’il en soit, cette même raison indique alors pourquoi certains aliments pourraient favoriser ce moment de douleur.

Si vous figurez parmi les mères convaincues du bienfait de l’allaitement maternel, vous n’aurez pas à vous embarrasser de chercher le bon type de biberon pour donner à manger à votre petit. Au pire, si vous êtes adepte de l’alimentation mixte, vous pourriez décider par prévention de vous équiper d’un biberon anti-colique pour protéger au mieux les petits intestins en phase de construction finale. Durant cette période, les coliques du bébé peuvent survenir, indépendamment de ce qu’il mange. Malgré tout, certains aliments peuvent renforcer cette sensation de douleur abdominale, et il convient de prêter attention à votre propre régime alimentaire, pour éviter le pire.

Pour une nourriture au biberon, le souci de sélection se posera à peine, car il vous suffira de suivre les catégories de laits préconisées pour chaque tranche d’âge. Pour une nutrition au sein par contre, vous devez vous livrer à votre expérience personnelle, pour découvrir et décider de ce que vous devez manger ou pas. De ce fait, vous pourrez par exemple renouer avec les aliments que vous avez dû éviter durant la grossesse. Maintenant que le bébé est né, il n’est plus directement sujet aux effets contre indiqués de certains aliments. La plupart des éléments nutritifs passent en effet dans le lait, mais dans une forme transformée, facilement assimilable par l’organisme du bébé.

Pour en revenir aux relations entre la nourriture et les coliques de l’enfant, vous devez effectuer une période de test pour chaque aliment que vous pensez délicat. Si vous trouvez par exemple que votre consommation de lait de vache provoque les coliques, vous pourrez effectuer un test, en arrêtant d’en manger sur une dizaine de jours. Vérifiez si votre bébé se calme durant cette période. Si tel est le cas, il serait alors plus sage d’éviter d’en reprendre, jusqu’à la fin de la période d’allaitement. Dans le cas contraire, si vous avez évité les produits à base de lait de vache mais que votre bébé continue de souffrir, procédez de la même façon pour un autre aliment que vous prenez régulièrement. À la fin, vous finirez par mettre la main sur le produit à bannir.

Quoi qu’il en soit, il faut surtout retenir qu’il n’y a pas, à priori, de nourriture qui soit réellement la cause principale d’une colique. Une consommation normale ne peut être considérée comme la première source de ce malaise. Par contre, tout excès peut remettre cette théorie en question.

 

Les aliments à éviter

L’objectif de se nourrir consiste à combler les besoins vitaux, pour une croissance saine et un entretien optimal de la santé. Toutefois, il existe certaines catégories d’aliments que toute femme allaitante se doit d’éviter, pour la simple raison que la plupart des éléments composants ces repas passent directement dans le lait.

D’une part, le premier type d’aliments concerné se représente par ceux dont les antécédents allergènes ont déjà été relevés et prouvés sur vous ou des membres de votre famille. En guise d’exemple, si vous êtes allergiques aux poissons et aux crustacés, comme votre père, votre mère ou vos frères et sœurs, votre bébé qui possède la moitié de votre patrimoine génétique a toutes les chances de souffrir de cette pathologie également. Pour ne pas prendre de risque, le mieux consiste à supprimer cet aliment de votre régime, du moins dans les trois premiers mois de votre bébé. Durant cette période en effet, la manifestation allergique peut se traduire par des eczémas, des éruptions cutanées, ou des coliques. Par la suite, il sera de nouveau possible d’en prendre en petite quantité, pour voir si votre bébé peut quand même y résister, grâce à la force de l’autre moitié de son patrimoine génétique. D’ailleurs, les médecins préconisent le traitement des réactions allergiques dès le plus jeune âge, de manière à habituer l’organisme du petit à produire les anticorps nécessaires.

D’autre part, une autre catégorie d’alimentation à limiter, ou à bannir totalement se caractérise par les aliments à effet psychotrope. Chaque individu dispose d’une capacité spécifique de résistance aux excitants, comme le café par exemple. Si vous consommez excessivement cette boisson, à la longue, une partie de la caféine passera finalement dans le lait et risque d’avoir des effets indésirables sur l’enfant. Néanmoins, les recherches ont indiqué qu’une consommation de moins de cinq tasses par jour ne présentait aucun danger. Au-delà de ce seuil par contre, les effets pourraient être moins reluisants. Il en va de même pour l’alcool, dont le taux passant dans le lait équivaut au taux d’alcoolémie relevé dans le sang. De cette manière, un petit verre ne peut que faire du bien. Par contre, un verre de trop peut entraîner des conséquences graves, notamment des lésions au niveau du cerveau du bébé encore en phase de formation.

Enfin, une consommation à éviter à tout prix concerne celle de la drogue. Les éléments psychotropes qui composent la drogue, notamment s’il s’agit d’une drogue dure, se transmettent rapidement dans le lait et peuvent empoisonner l’organisme encore jeune et qui n’a pas encore totalement effectué sa construction. Votre bébé risque ainsi de contracter une maladie plus grave qu’une simple colique.

 

 

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