Les lubrifiants de voiture et leurs normes expliquées

Dernière mise à jour: 26.04.24

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Pour que le moteur de votre voiture puisse vous servir le plus longtemps possible, il doit utiliser une huile qui lui convient. Mais avec toutes les normes d’huile existantes, vous aurez des difficultés à choisir. Il est donc nécessaire d’éclaircir certains points à ce sujet.

 

La viscosité

Plus un lubrifiant est visqueux, plus il a une consistance gluante et épaisse. À l’opposé, plus il est fluide, plus il est fin. La viscosité de l’huile détermine son aptitude à basculer entre l’état visqueux et fluide selon sa température. Cette viscosité est marquée sur les bidons d’huile selon la notation : xWx. Dans ce cas, « x » est remplacé par un chiffre qui indique la viscosité de l’huile. Plus elle est grande plus celle-ci est visqueuse. Le premier chiffre est la viscosité lorsque l’huile est à basse température. Si la viscosité à froid de l’huile est basse, alors le moteur pourra l’aspirer plus facilement lors du démarrage. Les pièces seront correctement lubrifiées et le moteur pourra démarrer plus facilement.

Le deuxième chiffre est la viscosité de l’huile quand elle est exposée à une forte température ou quand le moteur est fortement sollicité. Un indice à chaud élevé signifie que l’huile ne se rompra pas lors d’une forte activité du moteur et pourra lubrifier toutes les parties mécaniques. En cas de rupture de l’huile, les frottements seront plus accentués et le moteur s’usera plus facilement.

« W » pour « Winter » indique que ces chiffres ont été obtenus lors de tests en condition hivernale. C’est ainsi que vous pouvez obtenir les différentes viscosités telles que 5W40, 10W50, etc.

 

Les types d’huiles

La viscosité n’est pas la seule propriété qui caractérise une huile. La composition chimique de celle-ci aussi est fondamentale dans le choix d’un produit pour votre moteur. Il y a donc trois types d’huiles sur le marché à savoir les huiles minérales, les huiles synthétiques ainsi que les lubrifiants semi-synthétiques.

Les huiles minérales sont tout simplement du pétrole extrait de source minérale et ensuite raffiné. Elles ont été largement utilisées vers les années où l’automobile n’en était qu’à ses débuts. Leurs gros inconvénients sont qu’elles sont polluantes et que la fréquence de leur vidange était élevée. Par exemple, pour une huile minérale 15W40, une vidange tous les 7 500 km était nécessaire. Ces huiles ne sont plus utilisables sur les voitures modernes du fait des normes imposées et de leur incompatibilité. Les moteurs modernes doivent utiliser des lubrifiants synthétiques.

Les huiles synthétiques sont obtenues par pure synthèse de produits chimiques en laboratoire. Elles ont donc été conçues pour avoir toutes les qualités nécessaires afin d’offrir une longue durée de vie au moteur. En effet, elles contiennent des additifs qui servent à réduire l’usure du moteur et à faciliter son refroidissement. La présence de ces additifs fait que cette huile ne peut marcher sur les anciennes voitures telles que les modèles de collections. Une huile synthétique est donc plus adaptée si vous faites une utilisation poussée de votre moteur. Elle permet en plus d’économiser du carburant. La 5W40 est par exemple une huile synthétique plus à la norme et offrant un plus long intervalle de vidange. Pour une utilisation moyenne de votre moteur, vous pouvez opter pour une huile semi-synthétique 10W40.

Une huile semi-synthétique est une huile minérale améliorée avec de l’huile synthétique. Le processus de combinaison doit uniquement se faire en laboratoire. Il est ainsi déconseillé de tenter de combiner soi-même deux huiles différentes. De plus, en faisant cela, vous risquez d’altérer les propriétés chimiques du lubrifiant telles que la viscosité. Votre huile ne sera donc plus aux normes et pourrait causer des dommages à votre moteur.

 

 

Quelles sont les normes mises en vigueur ?

Aux États-Unis-unis, la norme API ou American Petroleum Institute a été définie pour déterminer la performance d’une huile. Elle a ensuite été complémentée par l’ILSAC qui est utilisée par le Japon et les États-Unis. La norme ACEA ou Association des Constructeurs européens d’Automobile quant à elle, considère plus l’adaptation des huiles aux avancées actuelles. Ainsi, c’est plus la manière dont le moteur utilise ces huiles qui est mise en avant. Ces deux normes sont complémentaires et figurent sur les bidons d’huile de moteurs.

La notation de l’API est Sx/Cx, c’est-à-dire, S pour les moteurs à essence et C pour les moteurs diesel. « x » est ici à remplacer par une lettre alphabétique. Plus cette lettre est élevée, plus l’huile est récente et de haute qualité. La qualité la plus basse est donc SA.

Avec l’ILSAC, les tests d’économie de carburant ou « Fuel Economy » sont plus stricts. Une huile de norme SH est donc équivalente à une huile GF-1 qui est la notation pour l’ILSAC. La qualité de l’huile croît avec le chiffre écrit après les caractères « GF — ».

Pour l’ACEA, les huiles sont classées selon différentes catégories représentées par une lettre alphabétique. A pour les huiles destinées aux voitures à utilisation moyenne et B pour les voitures diesel sans filtres à particules (FAP) et à utilisation moyenne. C est attribué pour les huiles ciblant les moteurs diesel avec FAP et à utilisation moyenne ainsi que certains moteurs à essence. E pour les poids lourds et similaires.

Ces différentes catégories disposent ensuite de sous catégories. A1 désigne les lubrifiants pour les motorisations adaptées au LBFV et LBFF. A2 est adapté aux lubrifiants bas de gamme nécessitant une vidange toutes les 5 000 à 10 000 km. A3 est associé aux huiles destinées aux moteurs à utilisation sévère et réduisant la fréquence de vidange. A5 quant à lui parfait pour les moteurs hautes performances conçus pour utiliser des LBFF et LBFV.

La sous-classification dans le groupe B est similaire sauf sur certains points. B1 est pour les moteurs sans FAP et B2 pour ceux avec FAP. B3 se destine aux moteurs à injection directe et B4 pour ceux à injection indirecte.

 

Comment choisir son huile ?

À part ces normes, certains constructeurs automobiles ont eux aussi créé leurs propres normes. Pour cette raison, les choix en huile moteur deviennent de plus en plus restreints. Cependant, choisir une huile aux normes imposées par un constructeur n’est pas obligatoire. Du moment que l’huile dispose des caractéristiques requises pour votre moteur et qu’elle respecte les normes ACEA et API, vous pouvez l’utiliser.

De plus, le prix de ces huiles dépend surtout des marques et des additifs qu’elles utilisent pour tenter de se différer sur le marché. En général, elles ont à peu près la même efficacité. Pour vous aider à choisir votre huile de moteur, trouvez ici une sélection des meilleurs produits. 

 

 

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