Notre site Web est soutenu par vous, les lecteurs. Lorsque vous achetez via les liens sur notre site, nous pouvons gagner une petite commission d'affiliation. Consultez ici plus d'informations sur nous.
Pour obtenir un meilleur chauffage, moins polluant et plus économique, le choix du pellet est important. Si votre appareil de chauffage est performant, mais que vos combustibles sont de moindre qualité, le rendement ne sera pas à son maximum. Il faut donc privilégier les granulés qui respectent les normes.
Les pellets ou granulés de bois sont des combustibles destinés à être utilisés sur des appareils spécifiques tels que les poêles à granulés. Ils sont obtenus par compactage des résidus issus du bois tels que les copeaux et les sciures. Ces résidus doivent provenir de bois vierges c’est à dire, n’ayant reçu aucun traitement chimique. Dans le cas contraire, une émanation de gaz toxique et de gaz à effet de serre pourrait avoir lieu lors de la combustion.
Pour obtenir leur forme cylindrique, les résidus sont compressés sous haute pression. Ils n’ont besoin d’aucune colle ou d’un additif quelconque pour garder leurs formes. En général, les essences de bois choisies pour fabriquer les pellets sont résineuses, car celles-ci entrent facilement en combustion. Cependant, des granulés provenant d’arbres feuillus ainsi que divers autres types de bois existent. Leurs rendements et leurs qualités sont toutefois moindres. De ce fait, ils sont rares sur le marché.
Toutes les caractéristiques du produit final sont régulées par la norme européenne EN 14961-2. Selon celle-ci, les granulés devront avoir un diamètre de 6 mm pour un usage domestique et 8 mm pour un usage industriel. Leurs longueurs devront varier entre 3,15 et 40 mm. Le taux d’humidité doit être inférieur à 10 % pour faciliter la combustion et produire plus de chaleur. Le PCI ou Pouvoir Calorifique Inférieur devra donc être compris entre 4,7 et 5,3 kWh/kg. Les pellets devront aussi avoir un taux de cendre inférieur à 0,7 % sur une température de 550 ° C. Ce n’est qu’en respectant les critères de cette norme que les granulés de bois pourront obtenir les normes EN plus et DIN plus.
La présence de certification sur les emballages des granulés de bois suffit pour prouver leur qualité. Il faut cependant se méfier des différents jeux de mots utilisés par les fabricants pour induire les clients en erreur. Seule la présence des logos EN plus et DIN plus permet d’authentifier la certification.
Les certifications DIN plus et EN plus ont été créées pour garantir la qualité des pellets, de leurs origines jusqu’à leurs mises en vente. Le certificat EN plus est octroyé aux produits respectant les normes européennes relatives au chauffage au bois ou EN 14961-2. La fabrication et l’entreposage des granulés sont donc soumis à des vérifications continues. Les produits possédant une qualité supérieure ont la certification EN plus-A1. Ceux de qualité inférieure sont quant à eux certifiés EN plus-A2 ou EN plus-B.
Le certificat DIN plus a été mis au point par l’organisme indépendant DINCERTO (TUV Reihnland). Il établit d’une manière stricte une liste de critères devant être respectés pour garantir la qualité des pellets.
Les matières premières, leurs caractéristiques chimiques et physiques ainsi que leurs pouvoirs calorifiques sont étroitement surveillés. Des contrôles sont effectués sur les lieux de production et de stockage pour empêcher les fabricants de mélanger certains produits en vue de gonfler leurs productions. Les deux certificats DIN plus et EN plus sont donc similaires et complémentaires. Ainsi, il sera toujours préférable de choisir un produit possédant l’une de ces deux certifications.
La présence d’une certification peut simplifier le choix de vos pellets. En revanche, l’absence de celle-ci ne signifie pas toujours que les granulés sont de mauvaises qualités. Pour savoir si un produit est de qualité, il suffit de jeter un œil sur certaines caractéristiques de celui-ci.
Vérifiez en premier lieu l’aspect des granulés. Étant obtenus à partir de bois résineux, ils doivent avoir un léger aspect luisant. Les couleurs peuvent varier, mais s’ils sont anormalement noircis, leurs origines peuvent être douteuses. Ils ne doivent présenter aucune fissure et doivent avoir une faible émission de poussières. Vous pouvez effectuer un test en plongeant un granulé dans de l’eau. S’il est de bonne qualité, il se dissoudra complètement et se déposera au fond. L’autre aspect physique important est la taille des granulés. Ces derniers ne doivent pas être trop grands pour éviter de créer un dysfonctionnement de votre appareil de chauffage. Une longueur maximale de 40 mm et un diamètre maximal de 8 mm sont donc recommandés.
Il faut aussi que les pellets aient une bonne durabilité mécanique. Celle-ci définit l’aptitude d’un grain à résister aux chocs. Quand elle est à plus de 95 %, il y a moins de risque que le grain se casse durant son transport ou pendant son déplacement vers la chambre de combustion. Les pellets doivent également être plus denses afin de réduire la formation de fines. La densité préconisée par les normes est de 600 kg/m3 au minimum. Le pourcentage de fines représente les résidus de bois inférieurs à 2 mm. Il est issu de la fabrication et du transport.
Au-delà de 1%, ces résidus risquent d’accélérer la combustion et d’entraîner une surconsommation. Les risques d’encrassement de l’appareil de chauffage seront aussi plus élevés à ce moment. Ce taux est à surveiller parallèlement à celui du cendre qui indique la quantité de résidu après combustion. Quand celui-ci est faible, c’est le signe d’une combustion optimale. Avec un taux de cendre inférieur à 0,7 %, l’appareil de chauffage restera plus propre après chaque utilisation. Malgré tout, il sera nécessaire de le nettoyer pour lui permettre de fonctionner normalement.
Quant à la performance des pellets, il faut considérer leur taux d’humidité. Un bois humide consomme plus d’énergie pour évacuer l’humidité et fournit donc moins de chaleur. Il faut un taux d’humidité autour de 8 ou 10 % pour obtenir un meilleur rendement énergétique dans ce cas. Ce dernier doit approcher les 5 kWh/kg afin de réaliser des économies.
Il est important de souligner que contrairement au poêle à bois, ceux se servant de pellets utilisent l’électricité pour allumer ces derniers. Des combustibles de bonne qualité permettront de ce fait de limiter cette consommation électrique grâce à la combustion bien dosée et presque totale des grains.
Laisser un commentaire
0 COMMENTAIRES